Une rénovation énergétique doit être l’occasion de renforcer non seulement l’isolation thermique mais aussi l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment. Les défauts d’étanchéité entraînent des infiltrations d’air parasites qui peuvent représenter 10 à 20 kWh/m².an des déperditions et, par conséquent, augmenter les consommations de chauffage, en particulier dans une région froide et ventée.
Les apports d’air non maîtrisés perturbent également l’efficacité des systèmes de ventilation, notamment celle d’une VMC double flux, car l’énergie récupérée par l’échangeur est moindre en cas de perméabilité. L’augmentation du débit de renouvellement d’air due aux infiltrations peut entraîner une hausse des besoins de chauffage de l’ordre de 10 % en présence d’un système de ventilation simple flux et de 25 % avec un système double flux. En outre, les ventilateurs extraient davantage de débit et, en conséquence, consomment plus d’énergie.
Avant d’entreprendre les travaux sur l’enveloppe d’un bâtiment lors d’un projet de rénovation, il est pertinent de mesurer la perméabilité à l’air du bâtiment en question et de repérer ses défauts d’étanchéité.